samedi 29 novembre 2008

AVENT



L’AVENT



Pour les chrétiens, l’Avent marque le début de l’année liturgique. Ce temps va du 4° dimanche avant Noël au 24 Décembre. Sa durée varie donc selon le jour où tombe le 25 Décembre.




Origine:



L’Avent, du latin « adventus » signifie venue, arrivée ( par exemple de l’empereur ou du dieu dans son temple), avènement. Il désigne la venue de Jésus dans notre monde, la célébration de sa naissance à Noël certes mais aussi sa venue à l’intime de chacun et son avènement en gloire à la fin des temps. N’est-ce pas ce que nous chantons à chaque Eucharistie « nous attendons ta venue dans la gloire !»



Son sens :



L’Avent est un temps d’attente, de préparation, de désir, d’espérance, d’engagement.



Avec le peuple de la 1° Alliance, avec les prophètes, Jean-Baptiste et Marie les chrétiens attendent avec ardeur le Messie, son règne de justice, de paix et de droiture dans le monde.



Ce temps nous appelle à aussi à ajuster notre vie à ce que nous espérons et désirons, à vivre un chemin intérieur à l’écoute de la Parole, à nous décentrer pour accueillir Jésus Christ aujourd’hui dans notre vie et nous engager chacun là où nous sommes pour qu’advienne son Royaume.



Les Evangiles des dimanches vont aussi nous inviter à l’émerveillement et à la joie devant les promesses de Dieu qui prennent corps en Jésus.



Ce temps aux facettes variées s’est mis en place aux cours des 4 premiers siècles de l’Eglise, selon les régions et des manières différentes de se préparer à Noël :
-.soit comme une sorte de « Carême de Noël », donc avec un accent pénitentiel plus marqué (ascèse, jeûne), en préparation aux baptêmes célébrés le jour de l’Épiphanie (influence gallo-égyptienne).


-.soit comme la préparation joyeuse à la fête de la naissance du Christ (influence romaine).


-.soit comme une attente orientée vers la venue finale du Christ en gloire (influence irlandaise).



Les couleurs de l’Avent :



Le violet : couleur de la pénitence et du jeûne mais aussi couleur de la royauté pour accueillir l’avènement, la venue d’un Roi. (C’est aussi la couleur de la souffrance qu’on retrouve en Carême, elle nous rappelle que la Nativité, l’Incarnation du Christ ne peut être séparée de sa mort et de sa résurrection).
Le rose : on le trouve le 3° dimanche (dimanche de « Gaudete», de la réjouissance) nous tourne déjà vers la joie de l’approche de Noël, de la Naissance du Sauveur.
Le bleu royal, utilisé aujourd’hui dans certaines églises non-catholiques, symbolise le ciel nocturne qui annonce l’arrivée prochaine du Roi, du Christ dans sa gloire.



La couronne de l’Avent :



Symbole très populaire et ancien originaire des régions nordiques pour se préparer à Noël, soit dans les églises, soit en famille.



Sens des différents éléments de la couronne :



Le cercle
nous rappelle que Dieu est éternel et son amour sans fin.
La verdure (houx ou autre feuillage persistant) est signe de notre espérance en Dieu, espoir de renouveau et de vie éternelle.
Les bougies symbolisent la lumière de Dieu venant en ce monde par la naissance de son Fils. Les 4 bougies extérieures représentent la période d’attente des 4 dimanches de l’Avent. La 5° : celle du milieu représente le Christ. Leur allumage progressif symbolise que l’obscurité de la peur, du désespoir et du péché recule de plus en plus à l’approche du Christ, Verbe de vie et Lumière du monde.



Suggestion : En famille, chaque soir l’un des enfants allume la bougie de la semaine. Ce geste simple peut s’accompagner de chants, de courts textes de la Parole de Dieu, de prières et de diverses activités familiales, comme le bricolage de cadeaux de Noël pour des amis ou des enfants plus démunis, la lecture de contes de Noël….

jeudi 20 novembre 2008

21 Novembre "Journée pro orantibus"



Célébrer la Journée "Pro Orantibus"

Les catholiques sont encouragés à prier pour ceux et celles qui ont choisi la vie
monastique et la vie cloîtrée le 21 novembre. Ils sont aussi invités à remercier Dieu
pour le don unique de leurs vocations souvent méconnues. Les mots Pro Orantibus
sont en Latin et signifient « pour ceux et celles qui prient ».





Méditation du Pape Benoit XVI

Le 21 novembre, à l’occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. Il s’agit d’une occasion particulièrement propice pour remercier le Seigneur pour le don de tant de personnes qui, dans les monastères et les ermitages, se consacrent totalement à Dieu dans la prière, dans le silence et retirées du monde. Certaines personnes se demandent quels peuvent être le sens et la valeur de leur présence à notre époque, où les situations de pauvreté et de besoin auxquelles il faut faire face sont nombreuses et urgentes. Pourquoi « s’enfermer » pour toujours entre les murs d’un monastère et priver ainsi les autres de la contribution de ses capacités et de ses expériences ? Quelle efficacité peut avoir leur prière pour résoudre les nombreux problèmes concrets qui continuent d’affliger l’humanité ?

Et pourtant, aujourd’hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d’un monastère de clôture. Qu’est-ce qui les pousse à faire un pas aussi exigeant sinon le fait d’avoir compris, comme l’enseigne l’Evangile, que le Royaume des cieux est « un trésor » pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu’au cœur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d’amour.


« Todo se pasa, Dios no se muda » (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle Sainte Thérèse d’Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d’espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des « oasis » dans lesquelles l’homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et se désaltérer en chemin. Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les « poumons » verts d’une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l’existence.

Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés cloîtrées, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu’ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l’Eglise l’attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l’intercession de Marie, que, lors de la mémoire de sa présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l’Eglise, qui réunit en elle les deux vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.

dimanche 16 novembre 2008

Prière Année Saint-Paul

Prière pour l'année Saint-Paul

Glorieux Saint Paul,
Apôtre plein de zèle,
Martyr par amour du Christ,
Obtiens-nous une foi profonde,
Une espérance indestructible,
Un amour ardent pour le Seigneur,
Afin que nous puissions dire avec toi:
« Ce n’est plus moi qui vis,
Mais c’est le Christ qui vit en moi ».
Aide-nous à devenir des Apôtres
Qui servent l’Eglise avec une conscience pure,
Témoins de sa vérité et de sa beauté
Au milieu des obscurités de notre temps.
Avec toi, nous louons Dieu notre Père,
« A lui la gloire, dans l’Eglise et dans le Christ,
Pour tous les siècles des siècles ».
Amen

samedi 1 novembre 2008

Toussaint 2008


Il vient en chantant, le peuple des sauvés:
immense fresque de joie,
amour aux cent visages
qui forment ensemble,
dans la lumière
la seule icône de gloire,
Jésus-Christ !
(Hymne liturgique)


TOUSSAINT



La fête de ceux qui ont réussi leur vie ! qui l’ont réussie en devenant des saints !

« Une foule immense, que nul ne peut dénombrer, une foule de toutes nations, peuples et langues » nous dit l’Apocalypse (Apoc.7)

La foule de ceux qui au quotidien ont suivi le chemin du Christ, son chemin pascal, celui des Béatitudes.

« Heureux les pauvres de cœur », ceux qui ont un cœur ouvert à Dieu et aux autres.
« Heureux les doux » à l’image du Christ doux et humble de cœur.
« Heureux ceux qui pleurent», ceux qui aux jours d’épreuve et de souffrance ont su garder courage et espérance.
« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice » ajustés à Dieu et solidaires de leurs frères et sœurs en humanité.
« Heureux les miséricordieux », ceux qui découvrent la joie et la paix du pardon.
« Heureux les cœurs purs », ceux qui vont droit leur chemin à la lumière de l’Esprit d’amour.
« Heureux les artisans de paix », ceux qui sont prêts à donner leur vie jusque dans la souffrance et la mort comme Jésus pour qu’elle advienne.
Oui heureux ceux qui ont su dire quelque chose du Royaume et de l’amour de Dieu par leur vie !

Heureux sommes nous chaque jour si nous suivons leurs traces, c’est la belle mission qui nous attend depuis le jour de notre baptême!